Quand on scrute la liste des illustrateurs participants au concours du Salon du livre jeunesse de Bologne, on constate tristement la faible présence des français.
Est-ce dû uniquement au fait que les participants n'ont pas compris le réglement en anglais? ( Deadline= échéance). Quelques heures quotidiennes d'écoute des radios en A.M. suffiraient à les remettre à niveau.
D'où vient notre faible percée des marchés étrangers ?
Sans doute notre complexe de supériorité culturelle qui nous fait sous estimer la concurrence européenne et mondiale.
Il ne suffit pas de s'attribuer des titres ronflants comme "Centre International " ou "Portail Européen" pour conquérir le monde...
L'édition jeunesse française est elle encore capable de faire entendre sa voix dans l'anglophonie dominante? Saura t'elle escalader les fortifications de cette nouvelle tour de Babel?
Petite annonce: recherche nouveau Charles VII ou Jeanne d'Arc capable de "bouter l'Anglais hors d'Europe".