COUP DE BLUES ?

Quand vous avez une baisse de moral et qu'en plus le petit PC de Ricochet a planté
(ce qui arrive au moins une fois par jour), vous ne savez plus où vous lamenter sur votre triste sort ?

IL Y A TOUJOURS DE LA LUMIERE ICI, CAR NOTRE MAC NE PLANTE JAMAIS!

LACHEZ-VOUS SANS CRAINDRE LA CENSURE HABITUELLE AUX ROYAUMES DES BISOUNOURS


"Il y a des jours comme ça ou on se dit que ce métier est vraiment ingrat.. ou on se dit que finalement on ne sert pas a grand chose, et que finalement, l'art, et surtout l'art pour la jeunesse est un grain de sable dans le grand monde de requins qui nous entoure..

Dure dure la vie d'illustrateur...

Passer des nuit a la lueur de sa p'tite lampe de bureau, des heures à chercher "LA" bonne idée qui révolutionnera le monde, les éditeurs qui s'en foutent, les grand espoirs, les grandes déceptions, les petits bonheurs qu'on extrapole.

Seule, face à ses illustrations, qu'on adore, pour lesquelles ont a sué, pour lesquelles ont a pleuré de rage ou de désespoir, pour lesquelles ont a crié victoire! et qui parfois ont porté leur fruit...

Ce métier est fait de talent bien sur... mais surtout de courage et de volonté.. et y a des jours comme ça, ou on se dit qu'on est bien peu de chose...

Bref, en général le lendemain on va déjà beaucoup mieux, du moins jusqu'au prochain iceberg...

Lâchez-vous !

Donc je trouve que les illustrateurs devraient parfois parler plus souvent de leurs "vagues à l'âme", car ça peut permettre de se relever pour rebondir encore plus haut..

Ca vous arrive à vous parfois ce genre de délire? En tout cas moi oui, parfois je souffre d'être artiste, je souffre de cette sensibilité exacerbée qui nous lie tous, et il y a des jours ou j'aurai préféré être prof de math... mais bon, ça ne dure qu'un temps ce genre de réflexion! heureusement..

Alors je pense qu'on devrait se féliciter plus souvent mutuellement de faire ce beau métier qu'est "marchand de rêves"!

Courage à tous!"

MAELLE (c)

Maëlle a raison : les activités artistiques indépendantes sont parmi celles qui demandent le plus de persévérance et de courage, on est souvent bien seul(e)s et mal rétribué(e)s de notre travail.
Aujourd'hui, le secteur est assez chargé, pour une demande qui, finalement, n'est pas forcément en augmentation, donc beaucoup restent sur le carreau alors qu'ils ont énormément donné, et peu osent se plaindre sous prétexte qu'ils ont "choisi une voie professionnelle plusôt difficile", quand même.
Moi je compatis ! A tous les artistes, illustrateurs, dessinateurs, peintres... qui avez un gros coup de blues, je suis avec vous, mais il faut repartir vite, parce que le succès appartient à ceux qui prennent sur eux, prennent des risques et gardent le moral...
Courage !

Tu as raison Séverine, pour réussir faut s'accrocher !

Les petits joueurs qui jettent l'éponge dés le premier refus,
feraient mieux de travailler à La Poste.

Un autre conseil: ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.

Beaucoup d'illustrateurs ont d'autres métiers (alimentaires).

Le jour où le succès se manifeste, il est toujours temps de réduire ou d'arrêter cette seconde activité.